Historique

La petite histoire de Saint-Thomas

Situé à 320m d’altitude, le terroir de Saint-Thomas se répartit en trois espaces : des bois, des boulbènes cultivables et du terrefort argileux jadis propice à l’artisanat de la poterie.
Appelée à l’origine "Saint-Thomas-du-Désert", la communauté est depuis 1136, l’objet d’un conflit entre les Jourdain et les comtes de Comminges .

En raison de la dot des filles du seigneur du Savès , qui épouse respectivement le Seigneur de l’Isle et le comte de Comminges , Bernard IV réclame à Jourdain les castra de Castéras, de Laserre et de Merville, alors que Jourdain a des prétentions sur Saint-Thomas.

Une guerre féodale se déroule entre 1190 et 1206, et Raymond V obtient un compromis signé à Verdun en donnant Saint-Thomas aux Comminges et Sainte-Livrade aux L’Isle .

Dès lors, Saint-Thomas, dépendant de la directe comtale puis royale, n’a plus jamais de seigneur intermédiaire. II y a néanmoins de petits domaines seigneuriaux comme celui des Rantins , aux mains d’une branche des Seysses-Saves .

Contrairement à Bonrepos ou à Saiguède qui sont des communautés de cultivateurs, Saint-Thomas est un village d’artisans avec 5 moulins à vent, 3 tuileries, des presseurs d’huile, des cordonniers, des cercliers et surtout des potiers.

En 1876, une crise éclate entre Empeaux et Saint-Thomas. Scandalisé des revendications territoriales d’Empeaux, Saint-Thomas demande l’annexion.

Evolution du centre bourg

Voici quelques photographies permettant de se rentre compte des aménagements opérés dans le village durant ces dernières années, sachant que celles de gauche ont été prises en fin d’année 2021 alors que celles de droite datent du milieu du vingtième siècle.

Ancienne marre comblée
Ancienne mairie
Contre bas du village
Mare devant l'église
Le parvis de l'église

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Porche

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La famille Dardenne

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